La théorie du portefeuille

La réponse, c'est dans 3 minutes de lecture.

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Tout à l’heure, votre boss vous appelle dans son bureau et vous dit :
 
Pour 99 % des gens ? Ce fameux dossier sera terminé à 16h59. Et certainement pas une minute plus tôt.

Quand une deadline nous fixe un délai très court par rapport à la tâche à accomplir, elle peut être redoutablement efficace. En revanche, quand la deadline est lointaine, c’est beaucoup moins évident...
 
Ça, c’est le pouvoir de la deadline : ce principe qui fait que, pour accomplir une tâche, on utilise en général l’intégralité du temps qui nous est imparti.

Ce phénomène existe aussi dans la nature, et il porte un nom : la loi de Parkinson. Ce que ça dit ? Qu’à l’intérieur d’une bouteille de gaz, le gaz occupe toujours l’intégralité du volume alloué… à la différence de l’eau.
Et selon l’auteur même de cette loi, celle-ci ne s’applique pas uniquement aux gaz embouteillés. Mais aussi au travail en administration.
Ou encore à la retraite...
L’idée qu’on retire de ça ? Pour rester efficace, il vaut mieux se fixer un délai un peu trop court plutôt qu’un peu trop long.

On pourrait aussi appeler ça la Théorie du Portefeuille. En gros, si vous avez un gros portefeuille, il sera forcément rempli de plein de trucs inutiles. Alors qu'avec un portefeuille type porte-cartes, par exemple, vous serez obligés de vous en tenir au strict minimum :
  Choisir un porte-cartes, c’est faire un choix qui vous fixe une contrainte forte… à laquelle vous êtes obligés de vous tenir par la suite. Avec ça, impossible d’entasser les trucs inutiles.

Ces choix contraignants, ou choix qui disciplinent, ils sont utiles quand ils vous permettent de passer moins de temps sur le superflu… ou qu’ils vous aident à atteindre un objectif. Et vous pouvez en faire plein d’autres, en fonction de vos objectifs :