Foutez-vous la paix !
Débarrassez-vous de vos notifications push
10-08-2017
“Apple annonçait fièrement en 2013 que 7,4 trillions de notifications push avaient transité par ses serveurs.”
7 400 000 000 000. Ça fait quand même un sacré paquet de petits messages vous annonçant que votre pote a commenté votre photo de profil Facebook ou que “la situation de votre compte en banque mérite votre attention”.
Les push, ce sont ces notifications qui activent votre téléphone toutes les 20 secondes et qui viennent vous tacler par derrière pendant l’accomplissement de votre to-do. Même quand le gazouilli annonce une nouvelle importante, il nous force à plonger dans notre smartphone, nous rapprochant d’Instagram et Twitter qui détruisent notre productivité.
Plus que ça : ils nous rendent dépendants de nos téléphones. À tel point que même Tony Fadell, qui a contribué à la création de l’iPhone - et donc à notre perte - raconte que lorsqu’il “sépare ses enfants de la technologie, il a l’impression de leur retirer une part d’eux-même.” Flippant.
Pourtant, ces signaux d’alerte avaient un but plus noble à leur invention par BlackBerry en 2003 : nous détacher des écrans en nous tenant informés des choses vraiment importantes. Le moment où les notifs sont devenues un problème, c’est quand les marques y ont vu l’appât ultime pour vous faire acheter plein de trucs.
À titre de comparaison, “autoriser une appli à vous envoyer des push revient à autoriser l’employé d’un magasin à vous traîner par l’oreille de la rue jusque dans la boutique”.
Au fond, lorsque vous cédez à une notif Amazon, c’est comme si vous rentriez dans un magasin pour regarder, prêter attention aux produits, même si vous repartez les mains vides.
Bon, évidemment, il ne s’agit pas de balancer votre smartphone par la fenêtre pour vous recommander un Nokia 3310, mais bien de le dresser et de le faire taire.
Par exemple, pouvoir demander à Outlook de “ne vous notifier que lorsque vous recevez un mail de votre patron ou d’un collaborateur”, ou à Amazon de “ne plus vous prévenir quand il y a des réductions”.
D’ailleurs, ne pensez pas que l’Apple Watch vous permet de moins sortir votre iPhone, puisque “la montre transforme votre poignet en un nouveau vibreur encore plus difficile à ignorer”. Traquenard digital en puissance (même si c’est vraiment stylé de répondre à ses messages depuis sa montre).
En définitive, il existe quand même quelques solutions de repli. La première consiste à désactiver le maximum de notifications pour ne garder que celles qui vont vous faire interagir avec des humains. Exit donc Facebook, Le Monde et Candy Crush.
Même si ça peut faire peur, vous séparer de toutes vos notifications push va vous permettre de relever les yeux et in fine, réintégrer le vrai monde.
Lire l’article complet (en anglais) sur Wired.
Pour les utilisateurs d’iOS, on a encore deux petits tips pour aller plus loin :
- Désactiver ses notifs en conservant la case Dans Centre de notifications cochée afin de n’être qu’à un swipe vertical de vos précieuses.
- Télécharger l’appli Moment, qui track votre temps passé sur votre iPhone chaque jour, et qui vous aide à progressiver vous en détacher.
7 400 000 000 000. Ça fait quand même un sacré paquet de petits messages vous annonçant que votre pote a commenté votre photo de profil Facebook ou que “la situation de votre compte en banque mérite votre attention”.
Les push, ce sont ces notifications qui activent votre téléphone toutes les 20 secondes et qui viennent vous tacler par derrière pendant l’accomplissement de votre to-do. Même quand le gazouilli annonce une nouvelle importante, il nous force à plonger dans notre smartphone, nous rapprochant d’Instagram et Twitter qui détruisent notre productivité.
Plus que ça : ils nous rendent dépendants de nos téléphones. À tel point que même Tony Fadell, qui a contribué à la création de l’iPhone - et donc à notre perte - raconte que lorsqu’il “sépare ses enfants de la technologie, il a l’impression de leur retirer une part d’eux-même.” Flippant.
Pourtant, ces signaux d’alerte avaient un but plus noble à leur invention par BlackBerry en 2003 : nous détacher des écrans en nous tenant informés des choses vraiment importantes. Le moment où les notifs sont devenues un problème, c’est quand les marques y ont vu l’appât ultime pour vous faire acheter plein de trucs.
À titre de comparaison, “autoriser une appli à vous envoyer des push revient à autoriser l’employé d’un magasin à vous traîner par l’oreille de la rue jusque dans la boutique”.
Au fond, lorsque vous cédez à une notif Amazon, c’est comme si vous rentriez dans un magasin pour regarder, prêter attention aux produits, même si vous repartez les mains vides.
Bon, évidemment, il ne s’agit pas de balancer votre smartphone par la fenêtre pour vous recommander un Nokia 3310, mais bien de le dresser et de le faire taire.
Par exemple, pouvoir demander à Outlook de “ne vous notifier que lorsque vous recevez un mail de votre patron ou d’un collaborateur”, ou à Amazon de “ne plus vous prévenir quand il y a des réductions”.
D’ailleurs, ne pensez pas que l’Apple Watch vous permet de moins sortir votre iPhone, puisque “la montre transforme votre poignet en un nouveau vibreur encore plus difficile à ignorer”. Traquenard digital en puissance (même si c’est vraiment stylé de répondre à ses messages depuis sa montre).
En définitive, il existe quand même quelques solutions de repli. La première consiste à désactiver le maximum de notifications pour ne garder que celles qui vont vous faire interagir avec des humains. Exit donc Facebook, Le Monde et Candy Crush.
Même si ça peut faire peur, vous séparer de toutes vos notifications push va vous permettre de relever les yeux et in fine, réintégrer le vrai monde.
Lire l’article complet (en anglais) sur Wired.
Pour les utilisateurs d’iOS, on a encore deux petits tips pour aller plus loin :
- Désactiver ses notifs en conservant la case Dans Centre de notifications cochée afin de n’être qu’à un swipe vertical de vos précieuses.
- Télécharger l’appli Moment, qui track votre temps passé sur votre iPhone chaque jour, et qui vous aide à progressiver vous en détacher.