Piégés par l'Internet
Dark patterns : ces interfaces qui nous manipulent
12-04-2018
Quitter Amazon ? Mais pour quoi faire ? Et pourtant s’il vous en prenait l’idée, vous vous rendrez vite compte que se désinscrire du site est assez compliqué…
Ça, c’est un exemple typique de dark patterns. Des techniques un poil crapuleuses pour nous pousser à faire ou ne pas faire quelque chose sur Internet. Comme acheter un truc dont on n’a absolument pas le besoin ou se désinscrire d’une newsletter qu’on ne lit plus depuis des mois.
Sur YouTube, The Nerdwriter l’explique hyper bien dans cette vidéo :
Comment ça marche ? En gros, les sites appliquent les meilleures pratiques du design… mais pour rouler l’utilisateur. Et ça fonctionne, car les dark patterns jouent sur des mécanismes cognitifs parfaitement identifiés. Par exemple, en détournant l’usage classique des couleurs (rouge pour avertir, vert pour rassurer) ou créant de la confusion à l’aide de messages contradictoires.
Des pièges comme ça, le site darkpatterns.org en liste une douzaine. Et ils ont même créé un "hall of shame" pour épingler les mauvais élèves.
Nous, on en a sélectionné 3 qu’on rencontre partout :
1. C’est par où la sortie ?
aka “Roach Motel”
Souscrire à un nouveau service en ligne, c’est toujours hyper simple. Il suffit en général d’un email et d’un numéro de carte bancaire. En revanche, quand on veut s’en aller… c’est une autre paire de manches. C’est ça le “roach motel” : lorsqu’on vous ouvre bien grand la porte d’entrée tout en barricadant la sortie.
2. Abonné à perpétuité
aka “Forced Continuity”
Vous voyez ces sites qui offrent un service “gratuit pour un mois”, mais qui demandent quand même un numéro de carte bancaire ? Et bien il y a de grandes chances qu’à la fin du mois, vous soyez automatiquement débité pour le suivant. Très classique mais pas très classe.
3. Oh la honte !
aka "Confirmshaming"
Quoi ? Vous ne voulez pas profiter de cette incroyable promotion ? Ni recevoir nos conseils pour devenir riche sans quitter votre siège ? Vraiment ? Bon d’accord. Mais vous êtes sûrs ? Parce que vous allez le regretter… Ça, c’est le truc préféré de plein de sites web : nous faire culpabiliser. Et ça, bizarrement, ça arrive toujours au moment de décocher une petite case ou de fermer une pop-up bien reloue.
Bienvenue sur Internet !
Ça, c’est un exemple typique de dark patterns. Des techniques un poil crapuleuses pour nous pousser à faire ou ne pas faire quelque chose sur Internet. Comme acheter un truc dont on n’a absolument pas le besoin ou se désinscrire d’une newsletter qu’on ne lit plus depuis des mois.
Sur YouTube, The Nerdwriter l’explique hyper bien dans cette vidéo :
Comment ça marche ? En gros, les sites appliquent les meilleures pratiques du design… mais pour rouler l’utilisateur. Et ça fonctionne, car les dark patterns jouent sur des mécanismes cognitifs parfaitement identifiés. Par exemple, en détournant l’usage classique des couleurs (rouge pour avertir, vert pour rassurer) ou créant de la confusion à l’aide de messages contradictoires.
Des pièges comme ça, le site darkpatterns.org en liste une douzaine. Et ils ont même créé un "hall of shame" pour épingler les mauvais élèves.
Nous, on en a sélectionné 3 qu’on rencontre partout :
1. C’est par où la sortie ?
aka “Roach Motel”
Souscrire à un nouveau service en ligne, c’est toujours hyper simple. Il suffit en général d’un email et d’un numéro de carte bancaire. En revanche, quand on veut s’en aller… c’est une autre paire de manches. C’est ça le “roach motel” : lorsqu’on vous ouvre bien grand la porte d’entrée tout en barricadant la sortie.
2. Abonné à perpétuité
aka “Forced Continuity”
Vous voyez ces sites qui offrent un service “gratuit pour un mois”, mais qui demandent quand même un numéro de carte bancaire ? Et bien il y a de grandes chances qu’à la fin du mois, vous soyez automatiquement débité pour le suivant. Très classique mais pas très classe.
3. Oh la honte !
aka "Confirmshaming"
Quoi ? Vous ne voulez pas profiter de cette incroyable promotion ? Ni recevoir nos conseils pour devenir riche sans quitter votre siège ? Vraiment ? Bon d’accord. Mais vous êtes sûrs ? Parce que vous allez le regretter… Ça, c’est le truc préféré de plein de sites web : nous faire culpabiliser. Et ça, bizarrement, ça arrive toujours au moment de décocher une petite case ou de fermer une pop-up bien reloue.
Bienvenue sur Internet !