Dépression : le nouveau cool ?
Pourquoi vos potes font tous des depression naps
06-03-2018
Sur Internet, il y a deux trucs qui prouvent qu’une tendance prend vraiment de l’importance :
1. votre cousin de 11 ans trouve ça “super vieux” ;
2. il y a une définition sur Urban Dictionary ou un topic sur Reddit.
La depression nap ? Elle coche les deux cases. Ce que c’est ? Un recours abusif à la sieste pour échapper à la vie et toutes ses "difficultés" : le travail, les études ou même les interactions sociales. Quand on peur d’affronter ses responsabilités, on préfère se rendormir. En gros : le snooze, mais version millennials.
Au départ, ce n’était qu’un tas de mèmes sur Twitter. Sauf que dans une société qui a toujours du mal à considérer la dépression comme une vraie maladie, les réseaux sociaux offrent un espace idéal pour partager ses émotions sans se sentir jugé. Comme une séance de thérapie, en mode gratuit. Et ça, les gens l'ont bien compris.
Le problème, c’est que la depression nap est devenue un tel phénomène sur Twitter, Instagram ou Snapchat que c’est à se demander s’il ne s’auto-alimente pas un peu tout seul. Trop souvent, les réseaux sociaux riment avec course aux likes et partages sans vraiment tenir compte du message implicite qu’ils véhiculent…
Alors, en 2018, annoncer se réveiller d’une depression nap sur les réseaux pourrait bien être le summum du cool.
Et ça, c'est vraiment déprimant.
1. votre cousin de 11 ans trouve ça “super vieux” ;
2. il y a une définition sur Urban Dictionary ou un topic sur Reddit.
La depression nap ? Elle coche les deux cases. Ce que c’est ? Un recours abusif à la sieste pour échapper à la vie et toutes ses "difficultés" : le travail, les études ou même les interactions sociales. Quand on peur d’affronter ses responsabilités, on préfère se rendormir. En gros : le snooze, mais version millennials.
Just woke up from my depression nap of the day
— I ain't shit (@sheslulu) 10 août 2017
Au départ, ce n’était qu’un tas de mèmes sur Twitter. Sauf que dans une société qui a toujours du mal à considérer la dépression comme une vraie maladie, les réseaux sociaux offrent un espace idéal pour partager ses émotions sans se sentir jugé. Comme une séance de thérapie, en mode gratuit. Et ça, les gens l'ont bien compris.
my future wife is probably just taking a depression nap right now sweet dreams u sad bitch i love u
— one of ur hoes (@miliondollameat) 15 février 2017
Le problème, c’est que la depression nap est devenue un tel phénomène sur Twitter, Instagram ou Snapchat que c’est à se demander s’il ne s’auto-alimente pas un peu tout seul. Trop souvent, les réseaux sociaux riment avec course aux likes et partages sans vraiment tenir compte du message implicite qu’ils véhiculent…
Alors, en 2018, annoncer se réveiller d’une depression nap sur les réseaux pourrait bien être le summum du cool.
Et ça, c'est vraiment déprimant.
