Avec leur collection “Géographie Nostalgique”, les Editions Reliefs ré-éditent des cartes de géographies anciennes qui nous guident à travers les mers, les continents, mais aussi les empires ou les constellations. On a sélectionné nos préférées.
La nature en haute montagne
Dimensions : 95 x 66cm
Publiée aux Etats-Unis en 1893, cette carte décrit les plus hauts sommets du monde, groupés par continent, avec des représentations des paysages et végétations typiques de leurs différents éco-systèmes. Cette carte s’adressait d’abord à un public scolaire, et c’est une bonne preuve que la géographie peut être un vrai jeu d’enfant.
La carte du monde à laquelle on est habituée ? C’est la projection “Mercator” : celle qui place l’Europe au centre du monde et réduit les proportions des continents tropicaux. Et si on changeait de point de vue ? Comme avec cette carte de 1853 qui imagine l’Italie vue des Alpes. Pas la peine de grimper au sommet du Mont Blanc pour vérifier : même avec un horizon vraiment très très dégagé, cette vue est purement imaginaire… et d’autant plus belle.
Ce n’est pas celle de Tolkien, mais un univers quasiment aussi vaste : la Chine (zhong guo, en chinois, soit pays du milieu), telle qu’un fonctionnaire a voulu la représenter au XVIIIe siècle. Non contente de décrire le paysage, la carte explique aussi le découpage administratif du pays à l’époque, le tout dans une couleur d’un bleu aussi profond que l’encre… de Chine.
La Scandinavie n’a pas attendu le retour de l’outdoor pour être à la mode : elle faisait déjà rêver les géographes vénitiens du XVIe sicèle. La preuve avec cette carte, la première à représenter la mer Baltique, qui fait aussi apparaître toutes les créatures de la cosmogonie scandinave, avec ses dragons et autres kraken.
Circumnavigation de Magellan
Dimensions : 90 x 60cm
Le premier à avoir fait le tour du monde n’avait pas mis 80 jours mais, très précisément, 1080. C'était Magellan, et cette carte est le meilleur résumé de son périple de trois ans à travers des tempêtes déchaînées et des accalmies interminables. Autre option pour en savoir plus : lire le roman génial de Stefan Zweig,
On nous a tous appris que la Grande Ourse avait la forme d’une “casserole”. En 1680, on avait un peu plus d’imagination. Voilà ce qu’on imaginait quand on levait la tête vers les étoiles : un tohu-bohu des personnages mythiques qui empoignent des monstres légendaires dans une bagarre digne d’Astérix.
Aller par monts et par vaux : c’est le joli programme de randonnée proposé par cette carte qui nous emmène des plus hauts sommets jusqu’aux plus longs fleuves du monde… à une époque où on n’avait pas encore mesuré correctement l’Everest, ni remonté jusqu’aux sources du Nil.
Vous avez aimé les cartes ? Allez découvrir Reliefs, la revue qui part tous les 6 mois à la découverte de la Nature, depuis les Abysses (n°1) jusqu'au le Ciel (n°5) en passant par les Pôles (n°3) ou les Sommets (n°8).
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