A défaut d’être le paradis de l’hébergement (il y en a très peu), ici, c’est vraiment le paradis du ski de fond. Une fois la neige tombée, les routes de ce petit bourg rural deviennent des pistes de ski qui slaloment entre les étables et qu’on emprunte pour aller chercher son pain le matin. Un vrai mode de vie à la fois campagnard et nordique - on se croirait presque en Laponie.
Ce Mont d’Or, il méritait bien qu’on en fasse tout un fromage*. Point culminant du Doubs, son ascension en ski de randonnée nordique (peaux de phoques sous les skis de fond) vous ramène au temps des premiers skieurs préhistoriques qui parcouraient la taïga planches de bois sous les pieds. La vue sur le bassin du lac Léman, une fois en haut, donne à l’ensemble un petit air de balade dans les fjords.
A force de détenir hiver après hiver les records de températures les plus froides, le petit village de Mouthe, coincé entre deux massifs forestiers, s’est attiré le surnom de petite Sibérie. Les nuits y frôlent régulièrement les -20°C. C’est l’endroit parfait pour aller faire un tour en raquettes du côté de Chez Liadet, ou s’initier au ski-joering (le ski de fond tracté derrière cheval ou chien de traineau).
Les hauts-plateaux du Jura sont un éco-système à part, avec ses lacs, ses tourbières... Comme celles qui entourent les lacs jumeaux de Bellefontaine et des Mortes, dont un superbe parcours de raquettes fait le tour. Bon ok, le nom n’est pas hyper marrant, mais le paysage non plus : on est sur un éco-système de type boréo-arctique (s'il-vous-plaît) - et ça à seulement 400km de Paris.
Regardez bien : Les Rousses, c’est ce qui ressemble le plus à une ville sur les hauts-plateaux du Jura. Forcément, c’est un peu plus fréquenté que les villages d’à côté - plutôt pratique si vous êtes en famille. Mais la ville montre aussi qu’on peut se développer et le faire bien : Les Rousses est une des 5 stations labellisées Flocon Vert - un label hyper exigeant qui récompense 5 stations de ski vertueuses en France.
Au moment de la ruée vers l’or du Klondike, il n’y a avait pas 10 000 manières de parcourir les immenses espaces désolés de l’Alaska. Un traîneau, trois caisses de matériel, quelques chiens : et hop, les prospecteurs partaient à la conquête de cet El Dorado glacé au cri de “Marche !” - anglicisé depuis en “Mush” - d'où le nom des mushers, les conducteurs de chiens de traineaux. Avec D'un bout à l'autre à Bellecombe, on se met pour 1h ou pour 2 jours dans la peau d’un musher du Klondike. Et on succombe sans regret à l’appel de la forêt.
Le site de D'un bout à l'autreBellecombe
Chiens de traineaux avec D'un bout à l'autre
Une combe, c’est ce paysage typique du Jura : une vallée à peine encaissée entre deux petits bourrelets forestiers. Des lignes rondes, douces, confortables, tellement agréables à parcourir à ski de fond ou en raquettes - sur les pistes ou hors-piste. Des jolies combes, il y en a beaucoup dans le Jura : mais le moins qu’on puisse dire, c’est que celle de Bellecombe porte bien son nom.
Sorry Johnny, mais il y a comme “quelque chose de Canada” à La Pesse : ce petit village niché au coeur du Parc Régional des Hautes-Combes abrite d’abord la ferme auberge de la Combe aux Bisons, où l’on peut admirer (et déguster) toute l’année les ruminants au pelage abondant. Mais aussi une cabane de trappeurs digne de Davy Crockett ou Jérémiah Johnson : ça s’appelle la Loge du Coinchet et elle se réserve ici.
La Pesse
La cabane de trappeur de la Loge du Coinchet
Des températures glaciales, un isolement presque total : pas étonnant que Hanne, norvégienne d’origine, se soit sentie comme à la maison sur le plateau du Retord - prolongement du Jura qui touche presque les sommets des Alpes. C’est ici qu’Hanna tient avec Jacques le gîte de La Rivoire - ferme typique du Retord où l’on goûte avec délice de réconfortantes spécialités norvégiennes. Haut-Valromey
Gîte jurasso-norvégien de la Rivoire - Ustiken
Deux fois par semaine, des idées pour ne pas faire comme tout le monde
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