Les randos les plus ouf de FranceNotre Macchu Pichu à nous
Pour se plonger dans la nature, pas besoin de partir au bout du monde. On vous a déniché 10 randos plus dépaysantes qu’un trek au Népal ou qu’un trip au Pérou (et on exagère à peine). On parie qu’après avoir vu ce diaporama, on vous aura convaincu ?
Pour s’envoyer 800 mètres de dénivelé positif en région parisienne, vous avez deux options : monter trois fois la tour Eiffel, ou prendre le train pour Fontainebleau. Là-bas, le sentier des 25 bosses serpente entre les blocs de grès, les pins et la bruyère. Ah, juste un truc : c’est le repaire de tous les mecs qui font du trail à Paris. Donc ne vous étonnez pas s’ils vont plus vite que vous.
Le Chemin des Contrebandiers (GR34) Du Mont-Saint-Michel à Saint-Nazaire, Bretagne
Ce GR-là, il est plutôt bien tracé : ça fait des siècles que les douaniers l’arpentent nuit et jour pour intercepter les débarquements frauduleux des contrebandiers et autres frères de la côte. Le sentier suit donc très précisément le littoral breton et ses 2 000 kilomètres, alternant pointes rocheuses et baies bordées de pinèdes. Bon, vous n’êtes pas obligé de le faire en entier, hein...
Au 13e siècle, les Cathares ont tenté de sortir du droit chemin du catholicisme en créant leur propre religion et leurs propres communautés. Une initiative assez peu appréciée des puissances de l'époque, qui les massacrèrent sauvagement. A défaut d'avoir pu tracer leur route, les "bonshommes" (ainsi qu'ils s'appelaient entre eux) nous ont laissé dans les contreforts pyrénéens un chemin de 250 kilomètres parsemé des ruines de leur courte utopie.
Le GR 20 traverse la Corse du nord au sud. C’est l’une des randos les plus réputées de France (voire même d'Europe), mais surtout une des plus difficiles : 180km, 13 000 mètres de dénivelé positif... Il faut en moyenne 16 jours pour le traverser, alors mieux vaut être préparé. Car plus qu'un tour de Corse, c'est carrément un tour de force.
Un jour, Robert-Louis Stevenson (l’auteur de L’Ile au Trésor) a eu envie de partir se balader dans les Cévennes. Ça s'est avéré être une excellente idée, et depuis, pas mal de monde a fait comme lui. Surtout que comme Robert-Louis a écrit un livre pour raconter son périple, il suffit de suivre le guide - le Voyage avec un âne à travers les Cévennes, un très grand classique de la littérature de voyage.
Petite leçon de vocabulaire : en langage montagnard, “aérien”, ça veut dire qu’il ne faut pas avoir le vertige. “Exposé”, ça veut dire qu’il ne faut pas tomber. Et une "sangle", c'est en général un passage acrobatique à flanc de paroi - à la fois aérien, et exposé, donc. Comme celle de la Chamechaude, juste au dessus de Grenoble. Penchez-vous un peu : ah oui, la ville est là, juste en bas...
Les Hauts-Plateaux du Vercors De Corrençon-en-Vercors à Chatillon-en-Diois, Isère et Drôme
Attention, on se croirait presque dans Le Seigneur des Anneaux. Le Vercors, c’est le plus grand Parc Naturel de France avec 206 000 hectares protégés, sans la moindre construction - à part 2 ou 3 cabanes de berger. On traverse tout ça en 3 à 4 jours de marche sans croiser ni route ni pylône. La civilisation a juste disparu. Tout ça dans un décor sublime - ici, le Mont Aiguille.
Le pic de Carlit Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes, Pyrénées Orientales
Dans les Pyrénées, l’été, il fait chaud. Mais heureusement, sur le chemin qui mène au sommet du “Puig” Carlit et ses 2921 mètres, il y a de quoi se rafraîchir : tout au long de l’ascension, on longe le lac des Bouillouses, bien organisés en paliers pour multiplier les pauses. La nature est quand même bien faite, parfois.
Le Désert de Platé Plateau d'Assy et Flaine, Haute-Savoie
Non, une platière, ce n’est pas une pièce de vaisselle chelou de votre grand-mère : c’est de la roche que l’eau a creusé comme de la dentelle. C’est beau, mais c’est aussi un terrain très propice pour se faire une entorse. Mais ça, quand on traverse le désert de Platé, il vaut mieux éviter.
Les Bauges Entre Chambéry, Annecy et Alberville, Savoie.
C'est l'histoire d'un petit massif un peu oublié, coincé entre Annecy, Chambéry et Albertville. La grande chance des Bauges, c'est que malgré leurs "14 2000" (sommets de plus de 2000 mètres), elles ne sont pas assez hautes pour le ski - et ont donc été épargnées par le tourisme de masse. Pas d'immeubles modernes, très peu de commerces, mais quand même : de temps en temps, une fruitière où la tomme AOC du coin est à 10 euros le kilo. Une raison de plus pour vivre de fromage et d'eau fraîche.
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