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Paris Face B

Le Paris qu'on préfère ne pas voir

Zarca, l'auteur de Paname Underground, nous a emmené en virée dans les Faces B de tous les spots parisiens à côté desquels on passe tous les jours... mais qu'on préfère souvent ne pas voir.

L’amour à Strasbourg-Saint-Denis

Face A : La rue Saint-Denis, avec ses kebabs et ses quelques “professionnelles” qui tapinent.

Face B : Le Love Hotel, avec ses 12 ambiances. Choisissez la chambre Las Vegas, la case africaine ou le Donjon SM. Puis dites oui (ou pas) aux options en supplément : vis-à-vis sur la chambre d’à côté, costumes coquins et sex toys variés.
 
Le Love Hotel
88 rue Saint-Denis, 75001
Strasbourg-Saint-Denis

79 euros la nuit, supplément en sus (sic).

Le spot à opium

Face A : Le samedi aprem, les bobos du Canal viennent y sortir leurs bambins en poussettes et organisent des pique-niques d’anniversaires jusqu’à des âges avancés (genre 37 ans).

Face B : La nuit tombée, une fois les grilles refermées, des afghans s’y retrouvent pour fumer la pipe à opium.
 
Le square Villemin
Angle rue des Récollets / quai de Valmy
Gare de l'Est

Le Hangar de Fight Club

Face A : Un espace urbain en reconversion grâce au projet ambitieux de la mairie de Paris et le nouvel “afflux de vie” du tram.

Face B : Des hangars où, le soir, des videurs de boîte affrontent des gitans au cours de combats illégaux en mode fight club. Bon à savoir : les videurs qui passent là peuvent parfois être beaucoup plus coriaces aux portes des clubs, le soir...
 
Le Hangar (lieu tenu secret)
Porte d'Aubervilliers
Porte d'Aubervilliers

La planque à armes de Saint-Mich’

Face A : Saint-Michel, sa fontaine, ses restaurants à touristes, ses magasins de livres.

Face B : Quelque part sous la place, des mecs (on ne préfère pas savoir qui) ont aménagé une planque d’armes en mode hyper violent. Ce qu’ils préparent ? Là aussi, on préfère ne pas savoir...
 
La planque de ???
Lieu secret
Saint-Michel

La Backroom de l’enfer

Face A : Montparnasse, ou la correspondance de l’enfer sous terre.  

Face B : Montparnasse, ou le véritable enfer sur terre : une backroom qui s’appelle Le Gouffre. Et ce qui se passe au Gouffre reste clairement au gouffre : dans ce spot qui réunit les adeptes de pratiques très très extrêmes, tout ce(ux) qui rentre(nt) ne ressort(ent) pas forcément…
 
Le Gouffre
Lieu tenu secret
Montparnasse-Bienvenüe (sic)

Stalincrack

Face A : La Rotonde, le cinéma, les terrasses surélevées parfaites pour voir, être vu et bronzer l’été venu.

Face B : Avant de s’aventurer sur les esplanades surélevées qui bordent le canal, même les crackheads savent une chose : il faut planquer son fric, choper son truc, et repartir aussi vite que possible. Ici, il y a toujours quelqu’un pour dépouiller l’autre.
 
Le marché au crack
Esplanade de la Rotonde
Stalingrad

Pigalle à l’ancienne

Face A : Des bars à hipsters dont les noms s’émoustillent de l’historique un peu olé-olé de leurs locaux.

Face B : Au beau milieu de la rue de Douai, à peine visible entre deux bars que tout le monde connaît, il reste un vrai bar à hôtesses. Et ici, on se paye des coups au sens propre. Bar à hôtesses (illégal)
Rue de Douai
Anvers

La Colline aux 1000 yeux

Face A : Avec l’arrivée de l’A1, sans doute le spot le plus embouteillé de Paris.

Face B : Depuis des années, les prostituées, les toxicomanes, les trafiquants de drogue et les taxis clandestins cohabitent sur un des spots les plus craignos de Paris, coincé sur les hauteurs du périph’. La Colline
Porte de la Chapelle
Porte de la Chapelle

Le Auchan de la drogue

Face A : Sur les terrasses du Boulevard, les hipsters viennent siroter des craft beers et discuter de refaire le monde en doudoune Patagonia.
 
Face B : Les parkings des cités Ramponeau ou Gaston Dourdin sont des plaques tournantes de trafic de drogue. Et les quantités qui passent là ne se comptent pas en kilo, mais plutôt en tonnes...
 
Cité Ramponeau ou Gaston Dourdin
Belleville
Belleville